Le sexe et la technologie sont de plus en plus combinés, quoi que ce soit un mélange pour le moins étrange.
Le dernier exemple nous vient du site de webcam pour adultes, CamSoda, qui utilise aujourd’hui des casques de réalité virtuelle et des jouets sexuels connectés à Internet pour offrir ce qu’il appelle le « virtual intercourse with real people » (ou VIRP), qu’on peut traduire par « rapports virtuels avec de vraies personnes ».
Comment cela fonctionne ?
Les actrices pornos présentes sur le site vont utiliser des vibromasseurs connectés par Wi-Fi aux « masturbateurs masculins » utilisés par les clients. Ainsi, tout ce qui arrive, en termes de sensation, au niveau du vibromasseur est envoyé au masturbateur sous forme de « données de pression », censées imiter la sensation des rapports sexuels.
Cette technologie, appelée teledildonics, existe déjà. Elle n’a donc pas été inventée par CamSoda. Mais la nouveauté c’est que CamSoda offre également la possibilité de placer ces masturbateurs dans des poupées sexuelles grandeur nature et de vivre l’expérience à travers des casques de réalité virtuelle. C’est la combinaison de tous ces éléments, affirme Daryn Parker, vice-président de CamSoda, qui mène à une « expérience sensorielle ultime, qui imite l’interaction de la vie réelle ».
Un dispositif qui reste cependant très couteux
Pas sûr qu’il y ait beaucoup de personnes qui puissent réellement s’offrir l’expérience complète VIRP. Le fabricant de poupées sexuelles CamSoda s’est en effet associé avec, RealDoll, qui vend ses poupées sexuelles ultra-réalistes à des milliers de dollars. Les utilisateurs devront également posséder le seul masturbateur masculin pris en charge (le LoveSense Max vendu 99$) et un casque VR (même si un appareil pas cher comme le Google Cardboard fera l’affaire).
Parker admet que les poupées sexuelles et la réalité virtuelle sont facultatives et que seulement « environ » 30% des quelque 300 actrices de webcam de l’entreprise ont le vibromasseur Wi-Fi requis. Mais, dit-il, les utilisateurs de CamSoda veulent absolument tenter ce genre d’expérience, et cela peut être aussi bon marché que le prix d’un masturbateur masculin.
« Nous savons qu’il y a un public parce que nous l’entendons de la part de nos utilisateurs et de nos actrices. Ils cherchent des moyens de se rapprocher le plus possible des rapports sexuels et d’en avoir autant qu’ils le souhaitent », explique Parker. « Nous l’avons fait essayer par un certain nombre d’employés, les utilisateurs de la version bêta, et des actrices. Tous ont été époustouflés par les capacités d’interaction. »
Source : fredzone.org